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Ellen Gonzalez - Ancienne Étudiante Grand Diplôme 2011

ancienne étudiante Ellen Gonzalez

Après un diplôme en architecture, Ellen Gonzalez décide de suivre sa passion et de commencer une formation en cuisine et pâtisserie. Elle commence par étudier à l’institut Le Cordon Bleu d’Australie et décide de poursuivre à Paris afin de découvrir la cuisine française.  Ellen se confie sur les projets qu’elle a entrepris à ce jour…

Interview de Ellen Gonzalez

Comment vous êtes-vous tourné(e) vers le Grand Diplôme ?

J'ai commencé mon Grand Diplôme à Sydney et l’ai fini à Paris. Les deux écoles étaient très différentes, et, d'une manière, je pense que cela m’a permis d’apprendre beaucoup de choses, professionnellement et personnellement parlant. J'ai obtenu mon Grand Diplôme avec mention en 2011.

Quel meilleur souvenir gardez-vous de votre aventure à l’institut Le Cordon Bleu Paris ?

Je suppose que cela a été l'ensemble de l'expérience : vivre à Paris est absolument fantastique. De plus, je travaillais dans le domaine de la cuisine et ai été totalement entourée par le monde culinaire. J'ai quitté l'école avec une grande confiance professionnelle et des amis pour la vie.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel en quelques mots ?

Je suis diplômée en architecture, mais j’aime la cuisine depuis mon enfance. Un jour, j’ai décidé de prendre cette passion plus au sérieux et ai obtenu un stage dans l'un des meilleurs restaurants de la ville, le Zea Maïs, à Curitiba (Paraná) avec la chef Joy Perine. À partir de là, je me suis rendu compte que la cuisine était vraiment ce que je voulais faire. À ce moment-là, on m’a offert un poste dans ce restaurant, mais je savais que je manquais de technique. Quelques mois plus tard, j’ai décidé d'aller à Sydney et de commencer à étudier à l’école Le Cordon Bleu. Après avoir terminé le certificat de cuisine de base en Australie, j’ai décidé de déménager en France pour approfondir mes connaissances de la cuisine française. Avec tout cela, plus le fait que je travaillais à temps partiel dans les deux pays, je pense que j’ai eu une très bonne formation. Je pouvais approfondir les techniques enseignées à l'école dans la vie quotidienne, ce qui a été très enrichissant. Cela a également contribué à dépasser la barrière culturelle ou de la langue, parfois, car la cuisine française est la base de la cuisine du monde.

Que faites-vous maintenant ? Comment est-ce que cela a commencé ?

Quand je suis revenue au Brésil, je me suis installée à Rio de Janeiro et ai commencé à travailler immédiatement. Au début, j'ai fait un partenariat avec un grand traiteur, puis je suis retournée à l'industrie de la restauration. Avec mon diplôme et l'expérience que j'avais, j’ai été embauchée comme sous-chef dans un restaurant français. Après une année là-bas, j'ai commencé à travailler avec Roberta Ciasca sur son nouveau restaurant Mira en tant que responsable du café. J’ai ensuite été promue en tant que sous-chef à OuiOui, et maintenant je suis chef de cuisine et auteur de la carte des desserts au Miam Miam, le premier restaurant de Roberta. OuiOui et Miam Miam ont reçu le BIB Michelin ces deux dernières années.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs étudiants cuisiniers et pâtissiers ?

Je leur conseille d'étudier avec soin, de manger de la nourriture, lire, essayer de nouvelles saveurs, couleurs et textures. Il faut être conscient de la provenance des aliments qu’ils utilisent. Et s’ils ont le temps, de voyager !

Pouvez-vous nous décrire votre nouvelle vie au Brésil ?

Je ne peux pas dire que c’est tout le temps la vie en rose, mais je fais beaucoup d’efforts pour avoir, ici, à Rio tout ce que j'aimais à Paris. J'essaie donc de partager mon temps entre la cuisine, la culture et la vie en plein air. Je pense que ce sont les choses qui me nourrissent le plus.

Qu’envisagez-vous maintenant pour la suite ?

J'ai récemment commencé une Pâtisserie artisanale avec 2 amis, qui s'appelle me confeitaria artesanal. Nous produisons mes pâtisseries françaises préférées, à savoir les macarons, les madeleines et les guimauves. Ceci en essayant d'utiliser peu ou pas de colorants, d’arômes et de conservateurs, et d'essayer de suivre un modèle de commerce équitable. J'attends aussi, comme plusieurs cariocas, l'ouverture d'un institut Le Cordon Bleu à Rio !

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